Plume d'or Inscrit le: 3/11/2015 De: Envois: 1043 |
A celles qui ont des ailes. Convaincrez-vous l’oiseau Que l’amour est le geste D’offrir le grain et l’eau Qu’importe tout le reste ?
Si l’idée de voler Lui traverse la tête Fermerez-vous à clef Sa belle maisonnette ?
Non ! Car c’est mal aimer, Et de façons cruelles, Que tenir enfermé Celui qui a des ailes !
Laissez l’oiseau, laisser Laisser l’oiseau volage, Car en l’enfermant c’est Son cœur qu’on met en cage
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De la même façon, La femme n’a sa place Au cœur d’une prison Fût-ce-t-elle un palace.
Laissez la découvrir Comment la vie est belle ! Qu’il lui suffit d’ouvrir Un peu plus grande l’aile,
Pour voir qu’à l’autre bout Du monde merveilleux On peut trouver de tout Sauf le bleu de vos yeux.
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ERRATUM : Je m'aperçois que dans la dernière strophe j'ai loupé l'alternance rimes mâles/femelles. Je poste rarement un poème que je viens d'écrire. C'est ce que j'ai fait aujourd'hui. J'ai eu tort. En général j'attends plusieurs semaines, ou des années parfois avant de publier, ça permet de retravailler le texte et d'éviter ce genre de désagréments. Ca me servira de leçon. A la place de la dernière strophe je préfère donc celle ci :
Pour voir qu’aux quatre bouts De notre terre ronde Être là -bas, sans vous, C’est être seule au monde.
L'idée étant toujours la même, de laisser libre sa femme, de faire tout ce qu'il faut pour la rendre heureuse, à tel point qu'elle ait toujours l'envie revenir près de vous d'un simple battement d'ailes. C'est ma vision de l'amour. Amitiés à tous. Fil.
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