Comment oublier les richesses de l'automne
Ses ors si flamboyants et sa tendresse amère
Et ton sourire si doux,ô ma très tendre mère
Perçant au fil des ans au travers ds cyclones

Comment oublier ces printemps langoureux
Où la sève montait,ces prairies d'émeraude
Quand l'essor s'emparait de mon coeur amoureux
Quand l'oiseau revenait de son lointain exode

Et ces étés torrides,t'en souviens-tu ma mère
Lorsque,exténuées par les rayons ardents
Nous nous couchions à l'ombre d'un grand bouleau blanc
Et rêvions,endormies,aux saisons éphémères

L'hiver nous trouvait calmes,alanguies,raisonnables
Blanche désolation,cris stridents des corbeaux
Voix à travers les bois,s'évadant en échos
Dans d'autres plénitudes,à nos sens impalpables

O mes belles saisons,devrai-je vous quitter
Pressée par le destin aux tragiques clairons
Quoi,devrai-je déjà,en soldat appelée
Dénombrer de la mort les trop cruels tourments?

La vie est bien courte...

Amitiés,

Line

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Se soucier de l'orthographe, petite chose futile, c'est faire acte de résistance.

Bonjour Sunset82, un très joli poème que ta plume nous offre à cet heure matinale.
Merci pour la qualité de cet instant.
Bisous.

Capricorne

c'est très beau, très universel, touchant


yann

Bonjour sunset 82.

Magnifique poème.

J'ai délivré ton âme aux tourments de la mort.

J'ai caressé la vie comme sa peau était douce.

En écho à ton poème je t'offre :

Entre tes barreaux noirs je peins deux ailes blanches.

Je te souhaite une agréable journée.

Pascal

Se souvenir de la beauté des choses peut adoucir le voyage le plus long peut être un réconfort

Un bel écrit sur un passé pour un futur présent.

Très beau poème...
Comme une asthénie rendue dans la tristesse et l'abandon...

Amicalement... NL***

Bonjour Sunset82

De la belle poésie
J'aime beaucoup

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