A propos de : Peindre avec les mots
la vie est une peinture, et chacun de nous vit dans son tableau, l'exalter avec un pinceau ou une plume, il suffit de choisir les couleurs, c'est pour cela que je pense que chacun de nous peut peindre son tableau avec les mots.
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Un mince soupir
Ne signifie rien
Un grain de douleur
Ne signifie rien
Que sera toute la douleur
A côté de toute la santé
Dans la vie il y a le ressenti
Douleurs, peines, soupirs
Mais il y aussi
Chants, joies, souvenirs
Vivre sans cela ou ceci
On restera loin de comprendre
Le pourquoi de notre présence ici

J’ai appris par la vie
Qu’un lancer atteint et un autre se perd
J’ai appris par la vie
Que l’égoïste prend, puis il se terre
La sagesse m’a appris
Que le lâcheté dénude et ne couvre pas
La dignité m’a appris
Lève haut ta tête et ne la baisse pas

Moi, qui une partie de moi-même, vient de la terre
Et l’autre partie, un don du ciel
Moi, qui peut etre ténèbres ou lumière
Je peux voler heureux ; avec des ailes
Ou ramper sur mon ventre, terre à terre
Je peux etre grand ou petit, bonté ou fiel
Je peux etre tiré vers le mal et le bas par mon ignorance
Ou étreindre le bien sous la direction de ma conscience

O toi plume qui d’un trait
Tu peux bâtir des nations
Ou tu peux détruire des royaumes
Ne pique pas les sentiments
Car la dignité n’est plus du ressort
Ne t’adresse plus aux tombes, ni aux caveaux
Tu n’auras aucune réponse des morts

De la terre, tu es, fils d’Adam
Tu es issu d’une poterie
Puis d’un spermatozoïde
Tu es guidé par une loi immuable
Et non par le Hazard
Comme un vaisseau ne peut démarrer
Sans lanceur ni énergie
Il n y a pas de joie et de paix
Sans un cœur plein d’amour et une forte étreinte

Partie la meilleure fête
Et répète
On dit ; dans la répétition un gain
Un instant d’amour dans ton cœur
Vaut mieux que passer ta vie dans la prière
Au lieu de passer ta vie à crier ‘’O Pardonneur’’
Construit dans l’avenue de la haine, en étant fier
D’avoir eu dans ta vie cet honneur
Par amour pour l’autre, un hôpital et une salle de soin

O ma mère, tu as rempli mon cœur de tendresse
Et ma bouche du lait de ton sein
J’avais toujours faim de ton sourire et de tes caresses
Je me réjouissais, lorsque sur ma peau, passait tes mains
O mère chaque battement de mon cœur
Et chaque clignement de mes yeux
Prie Dieu notre seigneur
Qu’il te bénisse parmi les pieux

Je suis celui qui achète l’amour
Et j’aimerais en distribuer
Et avoir toute ma vie amour sur amour
Deux lettres que je porterais sur mes épaules
Jusqu'à tomber par terre essoufflé et haletant
Dieu est Amour, malgré que dans son livre son nom est ‘’Seigneur’’
Je me donne le droit à oppresser ma poitrine
A l’appeler et crier ‘’O AMOUR’’ au lieu de ‘’O Seigneur’’
Car il est ‘’Amour’’ et ‘’Pardonneur’’

Ils disent de moi que je rêve d’un monde
Tapissée d’un parterre de roses
Et dans son ciel un nuage d’oiseaux
Là où je pose mes yeux à des kilomètres à la ronde
Je ne voie que joie, sourire et bonheur
Plus de haine, plus de désolation, plus de misère
Et le pauvre on lui propose de posséder tout ce qu’il veut
Et il répondra, ce que je veux c’est un oreiller de tendresse
Pour y poser ma joue et fermer mes yeux
Et l’amour et l’amitié viendront me toucher de leurs caresses

Nul n’a le choix de sa vie
Si autour de lui s’interfèrent des voix
Il nage dans la cacophonie
et fait semblant d'avoir le choix

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j'aurais aimé présenter les dessins allant avec chaque halte, pour faire la balance qui peut exister avec une esquisse faite au crayon, et la peinture avec les mots.
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vivre sa vie dans l'amour de son prochain, et lui vouloir du bien, est la meilleure façon de regarder la vie.