Je t'ai achetée, tu m'as vendu, alors...!!!
Quand je t'ai achetée amie du marché de l'amabilité, j'ai découvert le sens de la joie dépourvue du doute et rassurante des secousses des tempêtes et des turbulences climatiques dans le pays et entre les gens.
Tu étais la patrie et ses citoyens.
J'ai vendu le sommeil pour te dire des contes et faire de ta nuit un récit qui te permet d'oublier les soucis de ton jour et ton ennui devient ainsi une sorte de nuage qui s'en va sans retour une fois poussé par la brise.
J'étais ton soleil quand le froid de l'hiver s'est endurci pour certains cœurs et leur a arraché l'amour, et je te transmettais des chansons à balayer la neige des sommets des montagnes les rendant des fore^ts vertes qui plaisent au regard et libèrent le cœur des ennuis des années.
J'ai réservé mon jour à tous les battements de ton cœur pour ne pas augmenter ou diminuer et tu jouissais ainsi de la santé sans instabilité. J'étais le baume de toutes les douleurs que tu sentais, et les voila parties comme jamais arrivées.
...Tu t'es endormie me laissant seul devant mon insomnie. Je me suis ennuyé et tu m'as ignoré. J'ai ramassé un froid, tu t'es fortifiée avec ton soleil laissant les tempêtes m'emporter vers l'antarctique.
M'a violé une tristesse, tu as caché ta joie et tu as chanté à un autre sans penser me rendre une courte visite.
Se sont allongées mes heures et tu as fait taire tes minutes pour que mon mal s'endurcisse devant la durée des jours et leur routine. Tu as regardé mon mal comme le fait un riche devant un pauvre, juste une curiosité.
Pour cela et ceci, je t'ai définitivement vendue non dans le marché de la bassesse mais dans celui de la pure amabilité pour laquelle pleurent les hommes.