Il pleut.
Les oiseaux bleus
S'en vont par deux.

Il neige.
Les perdreaux beiges
Se sentent heureux.

Les oiseaux d'un coup d'aile brusquement
S'envolent tout à tour, régulièrement,
Vers des pays plus chaud.

L'un deux
S'appelle un laneret
Et son vol est majestueux.

Parmi eux,
Un espion est caché !
C'est un corbeau, bien fâché
Qui cherche un renard
Qui lui a un jour, à cause de son ramage,
Pris par la ruse son fromage!

Mais prisonniers de leurs cages de vacuité
Ils attendent la mort ruinique
Libération de leur captivité
Captivité pour le bon plaisir sadique
Des stupides humains bachiques.

17 02 1974

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:Le crocodile amorphe aux levres de corail descend sans se presser la rue de montmirail




http://snoopymouette.skyblog.com

magnfique mon cher !!!
comme tu dis...tristement humain !!!!!!!!

Un poême tres original et tres joliment rythmé !

Sandrine

C'est vrai qu'on se demande ce que peut bien faire un oiseau en cage, juste un petit plaisir humain qui prive le volatile de son rôle premier.
J'ai aimé ton texte.

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FORUM CITATIONS:
Je remercie Roky qui a créé cette vidéo où défilent les citations des gagnants mises en page.
http://img532.imageshack.us/my.php?image=nouveaumuvee001ti2.flv

tres beau , moi je prefere voir les oiseaux voler en liberté que en cage

Oiseaux victimes des humains,une histoire philosophale

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:Le crocodile amorphe aux levres de corail descend sans se presser la rue de montmirail




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pauvres oiseaux en cage
merci pour ce très beau partage
Denise