Au bout du chemin.
Juste après la montée
Camouflée sous le lierre
Sur un lopin de terre,
Une maison huppée
Elle semble désertée.
La lourde est entr’ouverte
Sur la table des miettes
Et un bol ébréché
Je cherche l’habitante
Dont le parfum léger
Meilleur qu’un baiser
Me séduit instamment
La voici, accroupie,
Belle et attendrissante
Dans la clarté naissante
D’une aube qui rougit
Attentive au bruit
Intrusif et fâcheux
Cernes sous les yeux
Échinée par sa nuit
Buvant jusqu’à la lie
Les serments, les toujours
Funeste histoire d’amour
D’une liaison finie
Car au bout du chemin
Romance achevée
Un cœur est arraché.
L’air vomit du chagrin.
Michèle G.
Copyright
10 juillet 2016
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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.