Une dernière fois, j'ai fixé ton visage
Une aurore, encore une, éclairait ton regard,
Un sourire sous moustache, aux murs quelques images
La chambre aux volets clos, dans un coin, ta guitare ...
Au ruisseau du bien-être, nos fièvres s'abreuvaient,
Je puisais mes espoirs à ta pupille-miroir,
Moi de tracer ta voix, sur la mienne écorchée,
Comme le rêve est fragile, tantôt bleu, tantôt noir !
Si j'ai posé mes doutes sur tes épaules sûres,
Aujourd'hui tu es loin, j'ai quitté le navire,
Eole bien averti troublera ta mâture,
Quand avide d'amour, il te faudra mentir.
Alors, dans cet ailleurs où tu posas ton âme,
Tu oublieras hier, je ne serai plus rien,
Foulant d'autres contrées de tout mon cœur de femme
Je vaincrais ce passé, implorant le destin.
kimi-ann