Je n’y croyais plus,
Et je m’en voulais d’y avoir cru.
Je pensais qu’avec la haine,
J’aurais pu anéantir ma peine.
Mais j’étais incapable de te haïr,
Incapable de te mentir.
Quand ton regard se posait sur moi,
J’avais peur, j’avais froid.
Ce n’était plus un fabuleux frisson,
Mais bien la peur de perdre la passion.
C’était si difficile, mais cela semblait si facile pour toi,
De te laisser partir, te laisser partir loin de moi.
Avec un cœur brisé,
C’est épuisant d’essayer de continuer.
Moi, une fille si timide, qui ne parle pas beaucoup,
J’ai dû aller vers toi et te montrer que mon amour n’était plus tabou.
Ça ne semblait pas t’affecter,
C’est alors que je me suis résignée à tout laisser tomber.
Même si on me disait de garder espoir,
Je n’osais plus y croire.
Mais voilà que ce jour,
Je t’ai vu venir, croyant que mes sentiments me jouaient des tours.
Et non, tu étais bien là, devant moi,
Je n’ai pu me retenir, j’ai alors sauté dans tes bras.
J’avais envie de pleurer toutes les larmes de mon corps,
Les larmes de joie qui ont été longtemps retenues par mes torts.
J’ai compris que lorsque l’amour est vraiment immense,
Rien ne peut arrêter ce sentiment si intense.
Je t’ai laissé partir une fois,
Et je ne ferai pas cette erreur deux fois.
Mon cœur, mon amour, ma vie t’appartient,
Je laisse mon sort entre tes mains.

Je t’aime pour toujours,
Pour toujours mon bel amour.