La blancheur de la nuit frappe cette jeune femme.
C’est le moment métaphysique, le temps vide de la réflexion,
Où les objets deviennent inutiles : le lit est de trop, les livres encombrent, le réveil immobilise ses aiguilles.
Et puis cette mise en scène du jeu des idées, qu’elle fait parler
Des idées noires traînent dans cette nuit blanche.
Une marche autour des objets absents et,
Les mots identiques qui reviennent comme une longue litanie,
La prière nocturne qui veut créer des dieux nouveaux
Pour fuir ce qu’elle devrait fuir sans s’enfuir.