Les Mûres de mon Enfance

À chaque fois que je cueille des mûres.
Ah ! quel délice, juste dans mon jardin.
Je retrouve ce plaisir si lointain ;
Celui des balades dans la nature.

Avec mes parents, mes frères, ma sœur ;
Nos pas nous emmenaient très souvent.
Vers ces fruits entourés de piquants.
Nous les cueillions le sourire au cœur.

Un peu de maladresse et de crainte,
Parfois même nos doigts les écrasaient.
Ou bien les épines nous attrapaient.
Nous continuions d'une sûreté feinte.

Sans doute, la plus entêtée des quatre,
Voulant toujours aller plus loin,
Avec une petite branche à la main,
Me protégeant mal des pointes marâtres.

Quelques griffes m'obligeaient à stopper.
Mais pourtant j'y retournais toujours.
Prudemment en faisant des détours ;
Puis moins méfiante allant sans quartier.

Souvent je ne pouvais en découdre.
Là, Papa m'enlevait dans les airs !
Devant mes yeux tous ces fruits offerts !
Oh ! Je fondais sur eux comme la foudre !

Protégée par les mains de mon Père,
je cueillais vite, Maman s'inquiétait.
Mère protectrice sur nous elle veillait.
Puis, les mains rougies, je touchais terre.

Unie sur le chemin du retour,
La famille parlait de sa cueillette.
Ces moments simples étaient comme une fête.
Un des petits bonheur de ces jours.

Vacances enfantines loin derrière moi ;
Je vous retrouve un peu avec mes mûres.
Vous m'enveloppez d'un air sûr.
Je vous hume et vous sens toujours là.

Comme il est doux de se remémorer ces souvenirs d'enfance .
HONORE

Les mûres de votre enfance a réveillé bien des souvenirs chez moi. Nous courrions, ma sœur et moi dans la campagne pour cueillir ces baies sauvages et nous en mangions plus que nous n'en ramenions à la maison pour faire de délicieuses confitures. Nous certifions à maman que nous n'en avions pas beaucoup trouvé mais notre figure barbouillée de jus prouvait le contraire.
Merci pour ce rappel de notre enfance.

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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»

de jolis souvenirs

que de bon souvenir de mon enfance ou nous courrions avec mes frère c'tait pas la même époque que maintenant que c'était bon de courir dans les années 1950-1960 on ne fessait pas de mal a personnes et on était heureux
on n'avait pas de télévision pas d'ordinateur rien que la nature pour seul bonheur

amitiés jc

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"Aimer ce n'est pas se regarder l'un l'autre mais c'est regarder ENSEMBLE dans la même direction" Saint Exupéry"

Bonsoir A-M, très beau partage poétique, des souvenirs d'enfance riches de belles saveurs


Amicalement