Intimité,
L’étoile, maîtresse du soir voile le crépuscule
de rêves et de chimères, arabesques femme
amante, éclos la fleur, hymen délicieuse empreinte.
Comme dans une chorégraphie apprise, une douce
ivresse sur peau de velours, petite mort au parfum
de femme, la nuit sublime les mystères .
Lorsque, dans la mouvante nuit, un râle se prolonge
comme étouffé, un sanglot retenu, l’élixir des lèvres
sublime le baiser coupable, le cœur proroge cet état de grâce.
Une lune pâlissante éclaire les draps froissés, témoin
d’une nuit animée… Amour ou insomnie, des rêves
creusés dans la soie, la lune ombre le corps enlacé.
Un rai de lumière perce l’obscurité de la chambre,
profiter encore de cette obscurité inconsciente,
voler au temps quelques instants de douceur éthérée.
La nuit passe et ne change rien, le petit matin
emporte les rêves en peau de chagrin, la solitude
enveloppe le cœur froissé, au plus profond de l’âme.
Nadine, Eve-Lyne
Le 14 octobre 2011
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EvE-LyNe