LES SOUCIS
Des soucis ont fleuri au fond de mon jardin
Grosses corolles d’or, soucis du quotidien
Les avais pas semés, pourtant ils ont poussé
Comment sont-ils venus, questionne ma révolte
A moins que le voisin, largesse à profiter
Dans un élan du cœur, partagea sa récolte
Seulement les arias, les tracas les misères
Sont les fruits qui libèrent la solidarité
Finalement je garde tous ces bouquets jolis
Ce parterre ornement, des floralies de mai
Comment sont arrivés? Cadet de mes soucis
Ignorant le ciel gris, fais mon jardin pépère
L’été viendra tantôt, la fin de mes soucis
Et le soleil rendra tout ça bien éphémère
Et si le vent veut bien, nous verrons la prochaine
Dans le champ qui voisine, refleurir mes soucis
Parceval