Respect, Madame
(la parité enfin)
L’image de la femme a couramment était décrite
à l’insu de sa personnalité si modeste aux dites.
Comparée à la gazelle émue dans le chaud sable
face aux prédateurs sanguinaires et si affables.
Elle fût servante, femme de suite ou domestique,
Fichu sur la tête, en sabots lourds, mine hépatique,
n’ayant en loisir que la messe et les âpres discours
du curé au ventre rond, qui prêche à tout alentour
Qui prêche la bonne parole, l’humanité, l’égalité,
lui ayant servante et chaudron garni si panaché.
Ayant l’audace de s’inviter chez tous ces humbles
singeant de porter soutien et Ă©motion sans rouble.
Sans une seconde refuser la soupe aux cailloux
préparée par la pauvre dame aux bras si mous.
Il leur promet récompense offerte non pas par lui
mais la haut, par dieu ;c’est qui, un soleil qui luit.
Fini ce temps d’exploitation, de obéissance totale.
Digne d’être dame, mécène de vie, émotion idéale,
Parole forte, visage engagé, elle requête sa part.
Etre l’égal de l’homme, la rage est en son regard.
Elle vote, enlève son fichu, montre sa stature,
a son permis, décide l’avenir, abolie la torture.
Déesse de jour, rêve de nuit, beauté angevine,
ministre, professeur, présence toujours divine.
Quelle belle révolution pour un second millénaire.
Elle, amour, suave, charnelle dans sa robe de fer
ne peut qu’être saluée pour son grand courage.
Respect, tu es forte, restes le, l’histoire enrage.
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations