Plume de satin Inscrit le: 20/3/2015 De: Envois: 33 |
Amour Deux chairs se sont trouvées ; Elles s’aiment Et veulent jouir de l’amour, Lors de sa pleine puberté ; Cette jeunesse éternelle, Libérant une passion Qui les changent en esclaves, Dominants comme dominés, Dont ils veulent connaître La volupté. Les amants sont avides, Échangent leur salive ainsi que leur souffle, Se caressent la langue en se frottant les dents, Tout en fermant leurs yeux. Durant leurs efforts, Ils pensent prendre une part de l’autre, Mais leur espoir est infructueux ! Ils aimeraient vagabonder dans cette nature Qui se prête, Qui s’offre Mais ils restent à l’orée de ce jardin Aux parfums inconnus ; Et sa lumière leur parvient Pendant quelques secondes… Seulement… Ils croient se pénétrer Et ne plus former qu’un Mais aucun Malgré la passion, Ne peut s’évanouir dans la chair Tant aimée. Ils se calment, s’apaisent, se reposent ; Puis, à nouveau, Le désir et l’ardeur violente, La frénésie, S’emparent d’eux ! Mais il ne savent pas ce qu’ils souhaitent ! Demain, Ils paieront la rançon de l’amour, Cet abcès, Besoin de reconnaissance, Qu’ils auront nourri, Attisé, envenimé, Car l’amour n’est que la blessure dont ils souffrent, Celle qui les a faits à moitié.
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