Je ne sais plus pleurer, asséchées sont mes larmes,
Mes yeux ont trop versées depuis quelques années
Il ne me reste plus que l’espoir comme arme
Et l’envie de survivre malgré ma destinée.
Mon âme est étrangère à toute déchirure
Et refuse de croire à mon malheur infini
S’asseyant solitaire comme une somnambule
Sur le rebord de mon cœur dans un soupir indécis.
Jusqu'à quand Dieu du ciel aurais-je la pénitence !
De vivre sans autre avenir que celui des souffrances
Dans cette solitude et ce si sourd silence
Donnes-moi à tout jamais une solide patience.
Je porte encrée en moi l’amour bleu de la vie.
Je trouve que pour moi elle a une coquetterie
Elle est louche à quelque part, mais elle me ravie
Par son mystère, sa beauté et surtout sa magie.
Paquita