Tu étais de ma vie la vérité du cœur
Où le rêve de toi se tourne à l'insomnie
N'ayant à en tirer plus rien de l'harmonie
Où ta beauté lugubre empoisonnait mon cœur
Sans plus avoir à fuir la santé et la vie
A ne voir en toi que l'amour conciliateur.
Tu étais de mes nuits le repos d'un mensonge
Où la crainte de toi charmait l'inspiration
Où ta beauté enfin calme faisait l'union
Et me proposait l'art de dépeindre un vieux songe
Où la calamité faisait la dérision
Et permettait au jeu de rejeter l'éponge.
Maintenant tu te fais femme en préciosité
Où le rejet des pleurs fait ta mélancolie
Et assure tes fins dans l'idéologie
A tout centraliser sur ton identité
Te permettant de voir plus clair sur l'alchimie
De tes couleurs d'albâtre assurant ta fierté.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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