(Ecrit dans les années 80)

Le creux de la vague
Au vent vous affolant
Dompte le corps
Des reins se tord,
Gifle insolent
Lié comme au doigt la bague.

Votre univers au béton rectiligne
Dans vos yeux laisse la marque géométrique,
Des vues et des principes architectoniques
Invention idéale d'une vertu maligne.

De votre seringue
La folie insufflant
Désarroi
Brise le moi
Couleurs bouillonnant
Submerge, vie, flingue.

Votre horizon nie l'infini des vagues
Barrée la portée de vos mains, mais le vide
Dénature le ciel de vos visages livides
Et déchire vos vides, à si forts coups de dagues.