Plume d'or Inscrit le: 15/8/2014 De: Bergerac Envois: 1303 |
Ce matin-là ... Il faisait beau tout comme au premier jour, Sur les ondes volaient des mots d'amour, Ce n'était pas encore tout à fait l'automne, Dans les rues circulaient des taxis jaunes.
Le ciel était zébré de grandes lignes blanches, Un ouvrier, là -haut, retroussait ses manches, Des enfants jouaient dans les allées d'un parc, D'autres découvraient les joies du tir à l'arc.
Et puis, soudain, le monde regarda l'Amérique, Soudain se brisèrent les vitres et les briques, Les flammes remplacèrent les rayons du soleil, Les fumées s'élevèrent d'un noir sans pareil.
Puis tout se mélangea, le sang avec les larmes, Les avions, ce jour-là , devinrent des armes, New York n'était plus que cris de désespoir, Des cris qui résonnent encore en ma mémoire.
Pourrons-nous, un jour, savoir et comprendre, Les raisons de l'enfer en ce mois de septembre? Pourrons-nous, un jour, ne plus nous en souvenir, De tous ces êtres qu'on aura vus de loin mourir ?
J'y pense encore et j'y penserai toujours, A ce matin-là si bleu qui a brisé tant d'amour, A ces avions qui sont venus percuter les tours, J'y penserai sûrement jusqu'à mon dernier jour!
marin83
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