les nuages sombres défilent dans ce ciel

le bitume exhale une odeur lourde

le voyage semble interminable, éternel

le passé est d’actualité mais aux saveurs sourdes



ce n'est pas croyable comme l'histoire varie

comme elle se joue de l'homme et de ses soupirs

comme elle se joue de ses envies et de sa vie

Il est inconcevable de perdre ses souvenirs



entre peine et soulagement doucement

c'est la un chapitre du roman qui se termine

les phrases s’agglutinent inexorablement

la fin est proche et tout cela me chagrine



le point décisif clos cette diatribe

l'appréhension est forte mais disparaît

pas le temps de penser, je ne suis qu'un scribe

les volets sont clos, nous partons sans pleurer



à nouveau la route défile vers le nord

sentiment étrange pour la seconde fois

derrière, la maison n'est plus qu'un décor

devant, l'avenir nous sourit à la mi de ce mois....



A cette maison qui m'avait accueilli....