coburit a écrit :
La passagère

C'est une passagère qui vit dans notre siècle :
A la ville, elle préfère la forêt et ses esprits sylvestres.
On peut la voir marcher sur l'eau comme une Demoiselle,
Son regard levé vers les oiseaux et le ciel.

Ses amants de passage se souviennent toujours d'elle ,
Embrasés dans leurs âmes par sa passion bohême :
Puis oubliés au coin d'un sentier, leurs cœurs en peine,
Leurs mains tremblantes devant la Demoiselle.

Cette étrange fée ne sème que la tempête ,
Riant de votre servitude, de votre faiblesse .
Allant où le vent là mène , sans être inquiète :
Droit devant , à l'aventure avec hardiesse.

J'ai partagé une nuit avec cette diablesse :
Au matin, elle s'en est allée sur son chemin,
Me laissant comme les autres avec mon chagrin,
Ne pouvant oublier ses caresses et sa tendresse.