Une goutte
Qui s’égoutte
D’un cœur en déroute
Pour arroser la tige du doute
D’une âme aux abois
Face à tant de fentes
Dans lesquelles s’entent
Les greffons des fausses lois

Et le regard
Hagard
Scrute hier
Quand cet hier
Faisait croire à cette femme altière
Que le socle d’un demain heureux
Se repose sur les sacrifices douloureux
Des âmes qui agonissent
Pour que l’idée triomphe
Du mal qui la tétanise
Ses pas allaient de tombes en tombes
Pour que son courage se galvanise
Face aux bruits furieux
Que faisaient les hommes ambitieux
Qui voulaient lui faire manger la terre
Avant même d’être enfouie sous terre

Et surgit de nouveau la goutte
Elle s’égoutte
Sans que personne ne goûte
L’amertume du doute
Qui nous déroute
Qui écrase nos émois
Dans les silences des fentes
Où toujours s’entent
Les greffons des maudites lois

Elle observe
Mais ne voit que la trêve
D’un amour finissant
D’un corps vieillissant
Loin de cette terre
Qu’elle voulait prospère
Elle altière
Cavalière
Défiant les gènes du mal
S’accrochant à la terre natale
Se refuse de voir partir
Sans plus revenir
Cet espoir fou
De vivre comme une folle
Sur les rivages de ses rêves
Que la stupidité des hommes achève

Et toujours cette goutte
Qui se déverse des yeux en déroute
Pour arroser la tige du doute
Qui enlève tout doute
A ceux qui doutent
Que la tragédie
C’est par notre stupidité qu'elle s’ente
Sur les portes greffes dont nous ouvrons les fentes


Ait Slimane Hamid

J'hésite à me prononcer : La sale des fentes ?.. Le greffier, mais... ce n'est pas lait de justice ?... J'avoue que je donnerais volontiers ma langue au chat !...

Amitiés St Just

A vrai dire, je ne sais pas non plus... à moins que ce soit une goutte de vie !

GUY

PAS l'OMBRE D'UN DOUTE

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Je ne suis qu'un individu de plus dans le rouage dans la vaste machine cosmique. Moi, qui croyais être libre et autonome, je ne suis qu'une poussière dans l'univers...

merci à vous les amis