Plume de soie Inscrit le: 7/10/2006 De: Sarlat (dordogne) Envois: 66 |
Le rouge et le noir Misérable ver qui rampent sous l'hypocrisie Mes yeux coulent devant l'injustice et le mépris Mais qui es-tu sans ce masque de fantaisie Sans cette fausse richesse qui te fais pourri? Ne faut il que partir pour se sortir d'ici? Mourrir à chaque fois que la lune se cache? Ne plus espérer que de te voir aujourd'hui? Sans plus d'ambition que d'être lache?
Voir bouger les nuages qui effraient tes grands yeux, Voir chanter ces hommes qui effraient tes grands principes Comme si la vie t'empecher de vivre heureux; Et tous ces massacres auxquels tu participes Sans te douter qu'à chaque fois c'est un martyr Que tu condamnes à une mort dont il est ivre Et tout son sang abreuvera les prochains rires Comme un vent qui couvrirait ton sang de givre;
La mort ne te fait pas peur, tu es son ami; Tu craches à la figure de tes centaines d'esclaves, Mais saches qu'à chaque monceau de ton immense bave, C'est un bout de leur dignité que tu as prit Mais c'est aussi toute leur haine que tu animes; La méchanceté te colle à l'âme, tu peux croire A tous les dieux qui te plaise mais un jour, l'épine Dans ton coeur s'enfoncera, oui tu peux me croire
Si tous ce que tu fais se transforme en de l'or Tous ce que tu touches ce transforme en de la boue; Tu as déjà vu l'amour les yeux tout paré d'or Mais l'as tu déjà vu les corps joue contre joue? L'un à la recherche de l'autre sans aucun pleur, Une magie qui s'installe, là , ici, pour plusieurs heures Sans imaginer que ces gouttes sont de la pluie C'est un moment où l'on ne pense plus rien, on vit.
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