O Jane, préceptrice...
J'en mets deux, aujourd'hui, car je pars plusieurs jours
Je t’ai revue, hier, sur mon petit écran,
Dans un conte fleuri au doux parfum lyrique.
Combien j’aurais aimé me porter référent
Quand, jeune préceptrice au service angélique,
Tu faisais au manoir tant et tant d’adhérents
A tes sages propos, Ã ton port symbolique.
O ! Ma Jane adorée aux multiples facettes,
La grâce bien posée au portrait de ton corps
Me laisse tout rêveur, au soin de mes pincettes,
Pour te dire l’émoi qui s’en prend à mon for.
Comment mener ma quête auprès de nos lorettes
Qui parcourent toujours les pages de ce port.
Eh bien! Que les grands Dieux aux pieds du tabernacle,
Penchés en componction pour supplier l’humain,
Me disent, tous, enfin qu’arrive le miracle
Et que dans quelque rêve un mirage est en train.
Tant pis si dans ce siècle on ne voit plus l’Oracle
Et si sur Internet on prie le boute-en-train.
Mais que dans ton sillage apparaisse la sente
Qui me montre l’endroit où s’enfonce ton pas.
Je suis sûr, maintenant, qu’une piste récente
Peut mener à ton cœur pour m’offrir le repas.
Et si un feu venait, de sa flamme puissante,
Embraser nos destins, je boirais tes appâts.