ESPERANZA

Une rue, du brouillard, pas loin du boulevard
Une averse glacée, m’en fous j’ai un pépin
Promeneur égaré, je flâne l’air de rien
Le temps a nivelé les échos du passé
En absence de moi, suis en quête d’émoi
De quelque événement qui, arrivé trop tard
A rongé mon humeur du rire au cafard
Remisé au placard d’il était une fois
Là, au bout du chemin, un bistrot éclairé
Au néon fatigué, me fait signe d’entrer

Je commande un café, sur le zinc vite fait
J’émerge de la vague, glisse un œil fatigué
Quelques tables à poivrots, deux ou trois dominos
Et là-bas bout du bar, une fille aux yeux noirs
Pas besoin de parler, tout passe en un regard
Dérive sans l’espoir, lassitude et détresse
On a bu nos p’tits noirs, on est sortis tantôt
La chaussée détrempée, rivières caniveaux
Dans nos yeux sans soleil luisent des étincelles,
On est plus forts à deux, une histoire est née
Des cieux d’Andalousie, l’aube sera promesse

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Les sentiments, la vie, des tarots sont les lames
A l’onde poésie, voici mes états d’âme…
Au diable la pudeur, ce que je n’ai su dire, maintenant je l’écris

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Une très belle histoire
Ça me fait penser à la chanson les yeux menthe à l'eau
Sauf qu'elle a de beaux yeux noirs

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Amicalement Alanna

Pateya, Alanna
Lecteurs de cette histoire
Qui pourrait finir bien
Merci d'avoir osé
Ou fait semblant d'y croire...

Avec mon amitié

Parceval