Autour de moi la lumière a disparu,
j'avance désormais dans les ténèbres,
l'âme et le cœur à l'humeur funèbre,
de sombres pensées sont apparus.
Le passé revient toujours me hanter,
l'avenir est voilé et perdu dans la brume.
Quoi que je puisse imaginer et tenter,
je sais que je ne laisserai rien posthume.
Je me souviens d'un temps lointain,
où je savais ce que signifiait "heureux",
mais il n'y a plus de rire dans mes yeux,
le spleen m'a définitivement atteint.
Malgré tout ce monde qui m'entoure,
je me sens seul à chaque instant,
l'innocence ne sera jamais de retour,
il est bien loin le bon vieux temps.
Même mes mots me paraissent vides,
devant toute cette tristesse impavide.
Un pas de le vide et elle s'envolerait,
pendant que mon corps tomberait.
Comment ne pas songer à la mort,
lorsqu'à chaque seconde le remord,
nous ronge jusqu'à nous détruire,
provoquant l'envie éternelle de fuir.
Seule une flamme reste allumée,
dans les tréfonds de mon être abimé.
Elle diffuse sa chaleur sans faiblir,
pour me permettre de me rétablir.
Grâce à elle toute cette souffrance,
tombe par moment dans l'indifférence,
me permettant une sorte de transe,
la recherche du bonheur comme essence.
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" It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.”
Henley
