Au pied du fascinant Duna, assis,
A peine je perçus, inhibé par les soucis,
L'écume clapoter, et serpenter telle la csardas,
Le Danube, voguait, majestueux, sage yoga.
Merveilleux instant clôt du temps l'image,
Que scrutent avec moi, mes aïeux.
Tels peines et bonheurs, nous nous aimons.
L'image du passé me revient, leur offrande; c'est le présent,
Je griffonne ces vers, ils me dictent le crayon,
Leur présence me submerge, et mon âme les ressent.
Merci, à toi, Ady, poète
Dansant la hussarde,
Quand chemin faisant, du haut de l'île de Csepel en fête,
Tu nous illuminais de ta soularde...
Merci, à toi, Danube, passé, présent et futur,
Les flots langoureux ne cessent de se croiser.
Le souvenir, dilue en une paix azure,
Les combats acharnés passés, et presque effacés...
Presque éffacés.
Provencao.