Toro !
Du tapis ocre, s’envolent des gerbes d’or
Quatre marteaux pilonnent le sol
Dans une course, à la vie à la mort
Sous la chaleur du soleil Andalou
Montent les clameurs
Avides de peurs et de douleurs
Dans l’arène se dessinent les arabesques
De la muleta qui flatte l’animal
Tandis que se plantent, cruelles, les banderilles
Sur fond de Flamenco
Les aficionados chantent avec ferveur
Leur foi et leur passion
Unis dans un tango dramatique
Le pelage noir et l’habit de lumière
Multiplient les prouesses
La musique se fait triste
Dans le zénith, brille
L’acier de Tolède
Les femmes se signent, les hommes se taisent
Une dernière charge, une dernière passe
Ténèbres et clarté
Sur le tapis ocre, verse une pluie de sang
Quatre marteaux qui se dérobent
Sous la chaleur du soleil Andalou…
Kernanet
Je ne supporte pas la souffrance qui est faite aux animaux (taureaux et chevaux) lors des corridas, mais j'aime la musique les habits de lumière et la liesse qui accompagne les Férias...
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"