Parfums d'opéra dévoilés à l’insu des usages
Comédie soudain révélée au balcon d’un corps sage
S’envisage troublant spectre, chimère sans visage
Halo de mystère, fleurant présence de présages
Dois-je croire au retour de la gamme en noir ?
Qu’épuise impuissant cet orgue asthmatique
DrĂ´les de jeux de rĂ´les, coulisses et boudoirs
Tu roules ta bille en cette chambre lunatique !
Hyper dure déchirure, le fruit de mes entailles !
Aux confins du tréfonds, j’ai des failles qui tressaillent !
Mon corps parchemin d’acier
Déguise un cœur trop fin ciselé
Que blessent vagues à l'âme aiguisée
Fièvre des sens en braises, dont l'indécence raffine ma mort fine
Perfuse l’impudence doute à doute, m’instille perfide toxine
Bien qu’en mon arc tu triomphes et m’endors fine
Ton billard à trois bandes ébranle, déboule, nous mine
Crime de baise majesté, élans pires en pâture
Acculent ta mâture déboutée à pâtir
Sévères tuent, singent et nient lits et ratures
Tous ces coups sans permis nient qu’on s’en tire
Hyper dure déchirure, le fruit de mes entailles !
Aux confins du tréfonds, j’ai des failles qui tressaillent !
Mon corps parchemin d’acier
Déguise un cœur trop fin ciselé
Que blessent vagues à l'âme aiguisée
Dois-je prendre les larmes, pour faire pleurer dans les shows mièvres ?
Ou rendre les âmes d’années emportées par ces fièvres ?
Les poteaux roses et leurs douleurs passent-elles ?
Qu’effleurent mes doigts, quel chemin composent-elles ?
Tant va la cruche à peau maline, qu’en fin l’ex-poire se casse
Traînant ses déconfits mâlins que jamais rien n’efface
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Christophe