Je porte mon sceau d'eau jusqu'au cratère
Je viens éteindre le feu de cette misère
Mais je ne peux le faire seul mes frères
Il faut que tous nous allions au cratère

Je sais, des betes infernales planent la haut
Mais ils ne vous attaqueront pas Matelots
Je sais, ils sont le feu, ils font les ombres,
Mais revenons au source, revenons en nombre

Eteindre le feu du cratère mes frères
Et crevons fière d'avoir été de ceux la
Crevons sans prière et sans cimetière
Crevons heureux, crevons malheureux

Crevons ensemble.

C'est pétri de bonnes intentions.

Un texte étonnant et intéressant, pas banal

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Je suis à tes côtés mon frère
Même si le chemin, nous mène en Enfer
Crevons sans prière et sans cimetière
La croix au coeur, pour seule bannière

LN.

bonjour
que de lectures vous offrez aux lecteurs et poetes en général et aux poètes dits engagés en particulier... Éteindre le feu lequel ne le veut pas et lequel ne veut pas participer à ce combat qui reste des plus nobles... seulement au bout du feu en dehors des sacrifices il y a bien entendu la fumée et les cendres et tout le problème est là... Que de feux furent semble-il éteint et que de cendres ne furent jamais récupérées et remises là ou il le fallait... La peur ne vient pas forcement des bêtes qui planent mais de celles qui surgiront comme ils ont déjà surgit du cœur même de ces foules qui se sont sacrifier pour l'éteindre... D'ailleurs dans toutes les révolutions qui sont synonymes de sources ceux qui ont vraiment porté le seau sont resté sous le nuage de fumée...
merci le partage et pour l'invitation ...
fraternellement mouloudi