LE CHARDONNERET ASSOIFFÉ
La chaleur d’étuve
Pousse l’oiseau au péril
La vie est en cuve
Le robinet sec
Lui refuse net deux gouttes
Pour tremper son bec
L’une pour sa soif
L’autre pour mouiller ses plumes
Oh l’eau décoiffe
L’homme vend la larme
Mais Dieu gratifie gratis
D’une pluie de charme
Zoziau s’en délecte
Il boit et barbote tant
Qu’au Grand il connecte
Au frais de l’aurore
Son chant s’accorde en arpège
Lui seul est ténor