Les fourvoiements de l’amour


Les plus belles amours seraient elles impossibles ?
Sont elles infinies autant qu’inaccessibles ?
On croit parfois brûler de flammes sans limite,
Mais toute passion peut décliner, hésite,
À moins que se trompant sur le vrai sentiment
On n’ait pour paradis qu’un simple attachement.

L’exaspérant attrait par le corps assouvi
N’est qu’éphémèrement à l’amour asservi
Et les accords profonds résistent rarement
À l’érosion des sens par les assauts du temps.
Pourtant l’expérience qui émaille la vie
Peut amener un choix dépourvu de folie.

Lors le cœur se guidant sur quelques exigences
Peut apprendre à aimer pour d’autres préférences.
Tardivement émus par d’immenses tendresses
On voit le cœur captif d’adorables maitresses,
De l’âge insouciant, négligeant la distance,
Murir un sentiment sans trop d’exubérance.

Une passion-raison où le cœur et l’esprit
Mènent l’âme et le corps au trouble qui unit.
Qu’ils sont doux les désirs qui peu improvisés
Sont fruits d’une nature aux besoins avisés
Et mettant en pensée un besoin de partage
Deviennent plus puissants que de jeunes orages.

Mais le destin s’en mêle et le sort fluctuant
N’accorde pas toujours les envies des amants
Les feux les plus divers sont sujets aux obstacles
Quand un pétale manquant nuit au floral miracle.
De l’amour platonique il faut se satisfaire
Et apaiser ses sens de façon littéraire.

Aimer à l’infini en jetant des messages
Ne portant leur azur qu’à travers les nuages,
Rêves enchevêtrés qui tissent une folie
Qui riment des accords atteignant l’harmonie
Car les folles amours d’intensité sublime
Sont bien souvent cachées et restent anonymes

Quant aux flots furieux du sentiment aigu
Ils ne sont pour certains qu’un bonheur entrevu.


Néo-Olucinep XXIII 04 MMXIII

Aimer à l’infini en jetant des messages
Ne portant leur azur qu’à travers les nuages,
Rêves enchevêtrés qui tissent une folie
Qui riment des accords atteignant l’harmonie
Car les folles amours d’intensité sublime
Sont bien souvent cachées et restent anonymes


un très beau partage poétique

merci

rég

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"

Une passion née d'un accord spirituel est-elle fourvoiement ?
De belles rimes pour de sages amours :

"Quand un pétale manquant nuit au floral miracle.
De l’amour platonique il faut se satisfaire
Et apaiser ses sens de façon littéraire."

J'adore !