Tu es dans le silence,
Une ombre, un souvenir
La nuit qui te condense,
Vers toi me fait frémir.
Solitaire de l’impossible,
j’écarte les fils du néant,
Pour essayer de te suivre,
vers toi tous mes espoirs, je tends.
Tu es comme ces rêves
Que l’on fait tout éveillé,
Et lorsque le jour se lève,
On ne croit pas avoir rêvé.
Tu es mon hôte de la nuit,
Personnage d’un monde irréel
Et c’est vers toi que je fuis,
Quand j’ai peur de ce monde cruel.
Tu es mon île déserte,
Peuplée de mes désirs secrets
Et comme une porte ouverte,
Bientôt je m’y engouffrerai,
Et libéré de mes angoisses,
Léger comme un petit plumé,
Je te laisserai une trace, caché
Dans mes rêves secrets.
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Le soucis de l’humanité c'est de mettre le plus d'espace possible entre le jour de sa naissance et celui de sa mort, tout le reste n'est que futilité
Demain est un autre jour, on ne sait pas si on y sera, alors il faut vivre l'instant présent
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