Ô TEMPS…

Chronos, comme le sable
Il est inépuisable
Nul ne peut l’arrêter
Ni rage, ni pitié

Dans tes mains en calice
Prends poignée de silice
Entre tes doigts serrés
Va pourtant s’échapper

Ne reste dans tes paumes
Qu’un tas et il s’étiole
Même pas temps d’y penser
Derniers grains envolés

Partis nourrir la plage
De l’océan sans âge
Futur du présent dépassé
Aux cendres de l’éternité

Ne faut plus rester sage
Prendre le temps d’aimer
De rire et de chanter
Prends le temps de rêver

Le temps nous est compté


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Les sentiments, la vie, des tarots sont les lames
A l’onde poésie, voici mes états d’âme…
Au diable la pudeur, ce que je n’ai su dire, maintenant je l’écris

Oui Chronos nous fait bien croire à notre finitude, mais il s'attache à nous inviter à le prendre en considération et à le traiter dignement, à le vivre à chaque instant, dans le moment présent, cadeau infiniment... Et nous, pauvres de nous, croyons nous l'attacher, espérer qu'il revienne, espérer le garder. Mais Thanatos veille à le faire avancer, ainsi que nous, de même!! Que dirions-nous enfin s'il nous gardait dans les limbes???

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La poésie c'est une lettre d'amour adressée au monde.
Charlie Chaplin

le temps l'on ne sait de combien l'on en dispose alors il faut en profiter un maximum

Saisir en quelques stances, l'insaisissable ! seul le poète sait le faire.

des conseils poétiques mais à suivre impérativement, j'aime beaucoup le fond et la forme de cet excellent poème,


yann

Merci amis poètes
D'avoir pris quelque temps
Pour parcourir ces rimes

Bien amicalement
Parceval

j'ai aimé vous lire!

beau partage poétique

merci

rég

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"