Phantasme

Un grand feu d’amitié a dévoré mon cœur,
Un vent violent, d’amour, attise la douleur,
La tempête fait rage, et mon cœur te supplie,
De ton amour trop sage, calme-le, oh ma mie.

Il naît de grandes joies lorsque le cœur s’allume,
Et les mots sont dociles, ils glissent sous ma plume.
Chaque phrase est légère et semble s’envoler,
Vers celle que j’attends, mais hélas ne le sait.

Tu est ma fleur de rose et moi un papillon,
Je m’abreuve à ta bouche, et meurs à ma passion.
Ne me refuse pas cet amour dont je rêve,
Et laissons nous glisser vers ces heures trop brèves

Telle une libellule légère et futile
Tu évolues sereine, dans des cieux si tranquilles
Cet amour, qui depuis me ravage le cœur
Sera mon chant de joie, ou fera mon linceul.