Le soleil revient sur la triste compagne,
Que jadis, elle fut une heureuse forteresse
Aujourd ’hui, tout ressemble à un bagne,
Où s’effacent toutes les traces de richesse

Le vent disperse des grains de neiges
Qui poussent aux contours des fenêtres
là qu’un grand nuage que le froid assiège
Et un brouillard qui ne cesse d’accroître

Voilà que toutes les années de gloire
Périssent ainsi dans un marécage noir
Mais remontent sur les lacs de passé

Aussi bien que les jardins qui voltigent
De nostalgie, ils ont développé des tiges
Pour aller chercher les segments de beauté !


Smail baydada