Je ne suis qu’imaginaire
Dans la forêt, seul, j’erre.
Je ne suis que légende
Dans la nuit, mes chansons se répandent.
Je ne suis que pure invention,
Je trace mon chemin dans les buissons.
Ma solitude n’a pas d’égale,
Depuis que l’homme, sinistre animal,
M’a conjugué avec le mal.
oh! Les larmes que je peux verser,
Sur cet exil cent fois détesté.
L’humain, oh combien vénal,
Qui devrait dans son entier
Passer en jugement au tribunal pénal,
Cette terre n’a pas voulu partager.
Il est facile, oh combien,
De se débarrasser de petits riens.
Je suis le dernier des miens,
Le dernier lutin.
Mon existence ne tient Ă rien,
Tout juste à la croyance de quelques illuminés,
Enfants, fous, magiciens, fées,
Qui font de l’imaginaire que je vis
Un ĂŞtre de pure magie.
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