En un temps si vieux, si ancien
Qu’aucune mémoire ne retient,
Que ne subsiste pas même un parchemin,
La magie se trouvait sur chaque chemin.
Un arbre était prêt à vous donner la main,
Un autre se réjouissait de nourrir autant d’humains.
La terre parsemée de jardins et de potagers,
Alimentait toutes les contrées.
Quand les saisons défilaient,
L’homme et la nature, unis, se protégeaient,
Contre vents et marées, tous les mauvais
Que ce stupide spectacle insupportait.
Quand l’hiver doucement tombait
Recouvrant le monde de sa blancheur,
La magie pouvait prendre de l’ampleur,
Envoyant son messager parcourir les cheminées,
Donner à chaque enfant son dû pour sa bonté.
La magie naissait de la générosité,
De cette douce et unique unité,
Que chacun contribuait à créer.
Les abominables persistait à tout détester,
A chercher l’ingénieuse idée,
Qui permettrait de tout désintégrer.
Années après années,
Dès que le soleil était bien caché,
Apparaissait les cadeaux sous les cheminées.
Sous un nouveau jour, de mauvais augures,
Un infect trouva la solution pour que se monde se transfigure.
Il mit un doute dans l’esprit de pureté,
Et le nomma science qui demandait à tout prouver.
Années après années,
Dès que le soleil sous la blancheur se déguisait,
Disparaissait les cadeaux sous les cheminées.
Subsiste ce jour de mauvais augures,
Ou tous on perdu quelque chose de pure,
Et ou la magie de ce monde
Est devenu risible et moribonde.
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