Le peuple de l'automne danse dans les branches qui frissonnent,
Ils tissent de gris le ciel et la pluie qui luit.
Des arbres les colonnes se peignent d'ombres, noires gorgones;
Les oiseaux crient dans l'empyrée cerclé de nuit !

Froid qui traverse les bois, hors-la-loi
Chevauchant dans le vent qui lance des traits glaçant !
L'hiver tournoie et galope dans les bois.

Les fleurs n'osent fleurir, l'automne est leur empire;
Le geai pleure l'été qui fuie dans les fossés.
Un arbre joue de sa lyre, la chaleur dût s'enfuir !

L'ombre de l'hiver teinte l'été éphémére,
Partent les papillons jaune citron, les pinsons !
L'éther de verre se nimbe de brises glaciéres
Où vont les saisons et leurs maintes déraisons !

On est pas encore à la mi-août,
Que déjà ton poème annonce l'hiver,
J'ai froid rien qu'à lire tes vers,
C'est donc drôlement bien pondu !

Bravo.

----------------

Quel délire charmant dans ce sonnet automnal entrant dans la torpeur.
Dommage pour Ramses et son froid légendaire 8-)
Bisou
Henry

----------------

Moi j'attends avec impatience de rentrer en France et de profiter des temperatures basses........Ton poeme m'a donne deja un avant gout............Sublime ecrit.........
Bises............

----------------

"Le peuple de l'automne danse dans les branches qui frissonnent,
Ils tissent de gris le ciel et la pluie qui luit."

Ces deux vers sont magnifiques ! Ils se suffisent presque à eux seuls !
Ta poésie naturelle est belle.
Gros bisous,

----------------

**** Mes services ****

C'est un vrai écrit du temps, ici en auvergne on se géle; on se croirait vraiment en automne !

Bisous de fées à vous tous !

SALUT KARYALIS
Très beau poème romantique avec un bon choix recherché des mots;poème bien structuré qui rappelle le style Hogo...Bravo.Bonne continuation ami qui sait faire parler la nature en parlant d'elle.
Amedyaz