Encore une journée où le mal me dévore.
La nuit fut longue, mélange de pensées.
Que faire de mon encre, lorsque s’évapore
La joie de mon âme pleurant le passé.
Savent-ils en haut que le monde pleure
Connaissent-ils les larmes qui se meurent.
Dans les étendues glacées de nos peurs
Veulent-ils la déchéance, que de rancœur.
Vomissant mes mots qui s’entrechoquent.
Fracassant la phrase d’un absolu présent,
Je sanglote dans le silence où se moquent
Les absences tyranniques mises en séant.
D’une damnation devenue ma seule vie
J’arrache la souffrance d’une lame plongée.
En mon cœur, priant sans espoir ni envie
Dans la noirceur où rode l’amour mensonge.
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