Intrigué par ce cri de l’âme dévêtue,
Ce qui semble vouloir vous parler… sans un mot,
Troubler l’enfant qui dort, bienheureux - le marmot.
Regardez-le ! Comme on regarde une statue !

Que son sculpteur aurait façonné et qui suinte,
Sous le marbre si chaud des chairs où le burin
Cogne, au centre où le cœur palpite… un tambourin,
Un chant sourd et sans fin, une trop longue plainte.

Une boucle d’argent et aux doigts quelques bagues,
Pend au lobe où l’on voit couler comme un sanglot,
Une perle, une fleur d’or sombre dans le flot
Sableux de ses cheveux que tourmentent des vagues.

Sur son torse s’étend, il est libre et sauvage,
Jésus, les bras en croix qu’un baiser va trahir,
Après trois chants du coq au lieu de l’affranchir,
Sous le pinceau vibrant d’effroi du Caravage.*

Gadjo ! Il est d’ailleurs, des plaines qui s’allongent
Imperturbablement sous le pas des chevaux.
Que le vent souffle fort, tresse des écheveaux
Au col humide et froid des nuits qui se prolongent.


(*) Le Caravage a peint "L'Arrestation du Christ"

Forts ressentis, magnifique !

Un tableau particulièrement saisissant que j'ai beaucoup apprécié.
HONORE

Juliette :

Merci ! J'essaie toujours de faire naître l'émotion juste dans ma poésie...



Honoré :

Merci !

voilà un tableau dépeint avec des mots et un talent dont la palette accroche toute la lumière et l'attention du lecteur comme le fait ce merveilleux peintre qui avait l'art de "placer" la lumière

mes amitiés pampille

un tableau très joliment dépeint

un tableau vivant ,les images sont très belles
amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann