L’amour du puisatier,
Dans ce jardin perdu dans le breuil engourdi,
Les piquants scellaient la beauté de ce puits,
Dans lequel se trouve une fée endormie,
Celle que j’espère pour énamourer ma vie.
Ă€ cette accorte je voulais offrir la splendeur,
Dans l’ardeur, sans pour autant la réveiller,
J’entrepris d’orner son éveil de beautés,
Que son entourage soit grâce et senteurs.
Dans la profondeur et lointains fonds de rancœur,
J’ai écopé, tant bien que mal, ses crève-cœur,
J’ai foui sa source pour avitailler ses douleurs,
En une eau claire venant de la fonte des douceurs.
De la margelle et la tonnelle j’ai ôté les épines,
Pour ne plus que son cœur se pique et saigne,
J’y ai semé des lilas blancs et des capucines,
Pour qu’elle ne se sente plus dans la géhenne.
Pour illuminer la sortie de cette torpeur,
Un espace ouvert vers le ciel j’ai laissé,
Qu’elle puise quelques rais, du soleil levé,
Et qu’elle luise d’éblouissants et doux bonheurs.
A l’aube du lendemain je revins vers le taillis,
Qui avait bien changé dans sa flore et faune,
Y volaient des oiseaux et des papillons jaunes,
Heureux j’étais, de lui avoir offert ce parc fleuri,
J’ai patienté et attendu en jouant de la flûte,
Je me suis assoupi sur les feuilles dans la hutte,
Dans l’espoir d’être ranimer par la belle fée,
Mais elle n’est pas venue, pour m’appeler.
Je reviendrai, donc, sans tarder pour l’aimer.
Antoine
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
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Antoine
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