souvent quand le chagrin coule
sur le visage de la personne,
victime de la pierre qui roule :
je souhaite malgrés cela qu'encore le bonheur sonne.

nous ne connaissons seulement
que le rire des armes, que le choc de la haine,
et même si vivement
l'espoir de revoir, verte, la plaine :

se voeux se heurte à la belliqueuseté de l'homme !
a qui confié la paix ? a qui exprimer son amour ?
je ne suis pas un insoumi et comme
autrefois, je ne peux que palir, laisser le jour

se noyer dans le sang de la barbarie.
je ne suis pas de caractère téméraire,
et la violence peux torturer Marie,
ma lâcheté ne sera pas issue de l'os surnuméraire.

je n'exprime que la vérité.
d'avoir trop souffert le temps de mon enfance,
mon chagrin coule, responsable de ma cécité.
je suis depuis ma naissance le fruit de la violence et de l'intolérance !!!

lendarque

Un poème très fort et très touchant avec beaucoup de réalité.

J'ai beaucoup aimé.

Bisous