Vent léger qui envole mon cœur,
Douceur d'un baiser
Que je ne cesse d'imaginer,
Dont je tais l'ardeur
Par excès de pudeur ?

Tu envahis mes pensées,
Tu m'inspires tant de tendresse
Que je ne sais plus aimer
La vie sans cette ivresse
Qui, tout mon être, s'approprie.

Parfois je n'ose respirer
Pour, cet instant, en moi garder,
Instant où l'on se touche du cœur,
Où tu viens fondre en ma douceur,
Où je viens choir en tes baisers.

Amoureuse je suis,
De toi, de tes pluies, tes orages,
Tes coups de soleil, et ta nuit
Des fois sombre, d'encre, en naufrage,
Des fois tendrement alanguie.

Je t'aime, et j'en suis fort troublée
Quand à chacune de mes pensées
Je cherche ta main,
Ta présence que mon cœur étreint ;
Tant d'amour à te donner...