Un chacal rode au sein de cet oasis,
Fouler l’herbe qui jacasse à mon pied
Sonorité étrange par son hystérésis,
A mes oreilles perdure un tempo Ă contre pied.
Genèse d’un cri de révolte,
J’entends ce chant de liesse désinvolte :
« Je meurs de ma vie… »
D’un corps né d’une bancale hérésie,
Déplier des mots d’une incroyable frénésie.
Lamentations et suppliques sensuelles
Versifiés comme autant d’envies artificielles.
Genèse d’un cri de révolte,
J’entends ce chant de liesse désinvolte :
« Je meurs de ma vie… »
Calligrammes virtuels de la séduction,
Expulsés par des divas explosives
Pour des ténors en réduction,
Des lignes d’écritures plus qu’expressives.
Genèse d’un cri de révolte,
J’entends ce chant de liesse désinvolte :
« Je meurs de ma vie… »
Le diable joue de son avatar déguisé,
Flammes perpétuelles du semblant
De sa langue danse bien aiguisé,
Ces pantins entrecroisés sur le flanc.
Genèse d’un cri de révolte,
J’entends ce chant de liesse désinvolte :
« Je meurs de ma vie… »
Arrimer ces soupirs lascifs,
Animés de désirs nocifs.
Où es-tu poésie du soir ?
En pleurs d’un sang de pressoir !
Genèse d’un cri de révolte,
J’entends ce chant de liesse désinvolte :
« Je meurs de ma vie… »
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