une minute de silence
Je m’interdis de t’en vouloir ou de te maudire
En dépit de cette douleur qui me consume
Si je dois m’imposer une autre raison d’écrire
Je garderai humble et pitoyable ma plume
Mais je ne doute pas, que la nouvelle page à vêtir
Sera bien noire et pleine d’amertumes
J’ai cru être devant, mais je suis à la traine
De ce que je supposais comparable au réel
Ce n’est pas de l’amour, pour autant qui t’enchaine
Mais juste le sentiment d’un soupçon d’étincelle
C’est vrai, que bien souvent, je t’ai fait de la peine
Pour m’avoir connue toujours un peu seule
Je m’incline devant les sacrées lois
Selon lesquelles tout est décrété d’avance
Ce papier blanc au bout de mes doigts
Fera avec de tristes mots, désormais allégeance
Je promets de choisir à ton amour en bois
Un jour, pour observer une minute de silence