Plume de satin Inscrit le: 4/12/2011 De: Envois: 23 |
L'inconnue Je te revois encore danser Dans les bars du port, seule, vidant d’un regard Tout le cœur des marins C’est la mer, alors, qui ne s’en remet pas
Je me suis noyé, perdu et saigné J’ai rampé où le sol même ne me portait plus Je ne suis ni martyr, ni pêcheur, juste un fou Qui a perdu le soleil, depuis ta venue
J’ai trouvé en te frôlant, toi l’ange, l’obscur Plus d’oxygène ici à trop garder la flamme Sous des vents incessants, des mistrals inconnus Plus de place ici pour abriter une âme
Je te revois encore danser Il ne veille plus que ça, amer, dans le regard Au milieu des tempêtes de mes nuits blanches et noires Un cœur cendrier sous ta fumée de cigarette
Tu étais de passage, toi l’inconnue Comme tous les mirages sur les sentiers perdus Perdu j’étais, et je suis encore L’amour n’aura jamais autant trahi la mort
L’amour n’aura jamais... autant trahi la mort.
Je te revois encore danser Dans les bars du port, seule, vidant d’un regard Tout le cœur des marins C’est la mer, alors, qui ne trouve plus le large
Je te revois encore danser Il ne veille plus que ça, amer, dans le regard Au milieu des tempêtes de mes nuits blanches et noires Un cœur cendrier sous ta fumée de cigarette
Pourtant, toi l’ange, pourtant Tu avais promis le grand voyage Pour toi, l’ange, pour toi Je m’épuise, en vain, à guetter ton passage
Je m’épuise encore, (Des mois que tu es partie) Je m’épuise encore, (Jamais ta main n’est revenue) Je m’épuise encore, (Des siècles à crier les rues) Je m’épuise encore, (A pleurer l’infini).
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