L’écho fluide du monde passe en rides de surface,
Ici je suis l’onde apaisante de l’eau tranquille.
La pluie danse sur les flaques éparses des berges,
Célestes miroirs où s’admirent les étoiles du soir…
La dame du Lac repose au sable loin de fureurs,
Dans le silence obscur de profondeurs aquatiques.
Un oiseau Lyre intarissable chante l’azur
D'une insaisissable musique dans la frondaison des feuillages.

Mon amour s’efface au mirage d’une peinture
Qu'un illusionniste m’a volé de ses doigts agiles.
"Femme, le monde se crée au bout de tes yeux
Touchant le sacré de la vie au profond de ton être."
Le sud est à l’automne amer comme la douce vigne,
Son effluve sanguin coule dans mes veines bleues.
Un oiseau Lyre intarissable chante l’azur
D'une insaisissable musique dans la frondaison des feuillages.

Le vent souffle ses secrets à l'oreille,
Le dessein d’un rêve éveillé vers des soleils lointains.
La caresse du temps défile sous l’orée des galaxies,
Combien d’années de voyage encore pour t'atteindre ?
L’extrémité des terres australes baigne dans la lumière,
Celle d'un homme humble, Cristobal moderne,
En quête du paradis terrestre et de paix.
Un oiseau Lyre intarissable chante l’azur
D'une insaisissable musique dans la frondaison des feuillages.

Mes sens glissent sous ta bouche chaude et soyeuse,
Aspirant l’émotion naissante de l’union de nos corps.
"Femme, l’univers se féconde dans ta couche,
Virevolte une Esméralda jeune et frêle,
S’offrant aux regards inquisiteurs des appétits maléfiques…"
Santa Maria je vogue sur des océans infinis,
Au cap de bonne espérance je rendrai les armes !
Un oiseau Lyre intarissable chante l’azur,
Une insaisissable musique dans la frondaison des feuillages.

A pleurer rose l’étoile j’ai perdu le poète…
Mais de quelle couleur sera la nuit prochaine ?
Des enfants courent sur le quai de bateaux ivres,
A cet autre Albatros maladroit j’espère tant de liberté,
Et de l’aube échevelée je crierai bien des désirs.
"Femme j’ai saigné de ton âme souveraine,
Lune astrale à la poussière d’or enluminé."
Au dernier soupir je fixerai l’horizon et les perles diaphanes.
Un oiseau Lyre intarissable chante l’azur
D'une insaisissable musique dans la frondaison des feuillages.

on se laisse emporter vers le paysage de tes mots

sous l'envol de l'albatros
sous la poussière de la lune

aux pas des feuilles qui chantent l'automne...

Un instant magique

Magnifique ! C'est à la fois d'une profonde sérénité et d'une troublante beauté. Bravo !

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Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ! (Alfred de Musset)

un tres grand et magnifique texte

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"

Merci, celui-là aussi merci de persister...

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Oubli, vaincre l'addiction.