Je prie le jour de repousser la nuit
Et la nuit de dissimuler les ennuis
Dans l’ombre de ses mystères,
Pour acquérir tout ce que j’espère
Et sentir joyeusement la douceur
D’un monde orné de mille couleurs.

Mon cœur ne sent plus la saveur
De cette existence faite de stupeur
Et d’étrangeté partagée par les êtres,
Je cherche sans relâche à connaître
Ceux que je vois et trouver un trou
Sur ce smog dense, je ne suis ni fou

Ni prétentieux, ni égaré, ni sage
Mais, je n’aime pas les présages,
Je veux que mon regard traverse
Les opacités et perçoit les diverses
Sensations, qui provoquent à la fois
Les doutes, les peines et les joies.

Dad Allaoua