Ô toi qui te morfonds dans les méandres du temps
N'oublies jamais que l'amour règne dans ton coeur
Car la floraison de l'infini n'est que néant
Mais la vieillesse n'avarie pas l'amarrage du bonheur

Penses aux doux souvenirs continuels de ta vie
Un jour, là, peut-être, sur une plage désertée
Lorsque ton regard, alors, se noyait sur les amples plis
Que la vague mouvante avait, doucement tracée

Et les chaleureuses caresses offertes à ton insu
Lorsque sa main frôlait, tes larmes apeurées
Que le chagrin avait inondé de sa bévue
Mais que ton coeur ne pouvait plus ignorer

Ô toi, dont les traits de visages se sont ciselés
Par les joies et les tristesses d'une vie sans pareille
Ne plonges pas dans l'océan, ainsi, ravagé
Mais embrasses le destin de toutes ses merveilles

Médites les longs sentiers de moments appréciés
Là, maintenant, dans tes douces songeries
Lorsque ton âme est encore vivante d'un passé
Et respire dans le présent de ce temps infini