Le vent a frappé la ligne argentée,
A l'aube de saphir clair,
C'est là sa dernière once d'obscurité,
Son passé se libère.
Tant de roches foulées par une âme de braise,
Brûlé aux champs d'ébènes,
L'homme noyé sous les draps bleus d'illusions,
Échappé dans ses rêves,
Que le désir achève,
Perdus dans un torrent de déraisons.

Viendra le jour où ton coeur tonnera,
C'est au bout de la route que tu sauras.

Un devenir emprisonné d'aiguilles,
Que le temps brisera.
De la cage d'or où les esprits fourmillent,
La flamme s'échappera.
C'est au devant de ces flacons ambrés,
Que ses pas s'illuminent.
Se délaissant d'une enfance malmenée,
Parcourant son échine,
Des lueurs de la vie,
Les yeux levés vers la voûte silencieuse.

Vois tes lourdes ailes alléger ton âme,
Sur cet asphalte un grand ciel se réclame ;
Jamais plus il ne rongera ton corps,
Ce ténébreux revolver de remords.

Puis en guettant le paysage grisâtre,
Tu accepteras tes plaies délicates,
Quand bien même tu ne les oubliera pas,
Ton souffle les égarera a jamais.

Une issue positive se profile dans ton écrit, avec de belles images, et une réflexion profonde... J'aime beaucoup !

un très bel écrit et une très belle plume!

bienvenu à toi

merci

gérard

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"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"

Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire